Salutations !
J'hésitais entre continuer dans le sentimental et faire la part belle au super nanard... Mais j'ai pas vu tant de super nanards que ça, j'ai du goût
(même en cuisine, petite dédicace à L'Oignon Masqué).
Alors on va continuer dans le sentimental, avec
Sam, je suis Sam. Sean Penn, Dakota Fanning (le retour), sa petite soeur (si si), et Michelle Pfeiffer, pour les personnages principaux de ce superbe film parfois pas très loin du mélo mais sans jamais franchir la limite.
Sam, c'est un gentil bougre hyper simplet qui se retrouve seul avec son bébé sur les bras parce que sa junkie de mère a courageusement fui peu de temps après la naissance du bambin. Mais tout va bien parce que la vieille voisine d'en face (Dianne Wiest, qu'on a pu voir dans
Edward aux mains d'argent) vole au secours du papa, qui élève donc sa fille, avec autant de maladresse que de bonne volonté. Sauf que la petite grandit, comprend la différence de son père, et finit par en parler.
Les services sociaux s'en mêlent, la garde de la petite est retirée à son père, qui va faire appel à une avocate (Michelle Pfeiffer) pour la récupérer.
Notons qu'il était temps qu'ils se réveillent, parce qu'à ce moment du film la petite a 7 ans, mais bon s'ils avaient été réactifs y aurait pas eu de film...
L'histoire parle donc, après une chouette présentation de la relation entre le père et sa fille, du combat que ce dernier doit mener pour prouver qu'il peut continuer à assumer son rôle malgré sa déficience (ce qui est discutable, mais là n'est pas le sujet).
Contrairement à
Ma meilleure ennemie ou à
Aussi profond que l'océan , on tombe un peu dans le cliché, et on a du mal à voir le côté "possible" de l'histoire. Mais ça n'empêche pas de la "vivre" avec eux tellement les trois acteurs principaux jouent bien.
A voir, donc, au moins pour la chouette performance de Sean Penn.